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Témoignages

Textes portant sur Dominique et/ou Jean-Toussaint Desanti

Jean Bedel. Deux chats traversent le XXe siècle. Une révolte contre l’inertie : les Desanti

Un vent glacial soufflait sur l’Allemagne en ruines. C’était en février 1946. Dominique Desanti portait une veste kaki un peu trop large, achetée à une correspondante de presse américaine. Elle travaillait alors pour Action, magazine communisant et également pour un quotidien Résistance-La Voix de Paris, issu de la clandestinité. J’étais pour ma part envoyé spécial de Libération (première manière). C’est au centre de presse de Baden-Baden, en zone d’occupation française, que nous nous sommes rencontrés, prélude d’une amitié de plus d’un demi-siècle.